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    En ce moment les hibiscus défleuris attirent quelques punaises et notamment des punaises vertes ponctuées  ( nezara viridula ) qui ont effectué il y a peu de temps leur  mue imaginale . Pas intérêt à les mettre en émoi car elles se défendent en sentant  très mauvais .

     

     

    Personnes facilement dégoutées s'abstenir !

     

     

    Elles mènent  leur petite vie paisible en compagnie des "gendarmes"et naturellement  produisent quelques déjections .

     

     

    Personnes facilement dégoutées s'abstenir !

     

     

    Personnes facilement dégoutées s'abstenir !

     

     

    J'ai été étonnée de voir qu'il y avait  dans les parages un individu que cela pouvait affrioler .

     

     

    Personnes facilement dégoutées s'abstenir !

     

     

    Personnes facilement dégoutées s'abstenir !

     

     

    Personnes facilement dégoutées s'abstenir !

     

     

    Personnes facilement dégoutées s'abstenir !

     

     

    C'est la  mouche à damiers ,  qui se régale entre autres  de  viandes avariées ou pas et d' excréments .

    La scène était curieuse à observer car la mouche n'avait pratiquement pas déployé sa trompe et faisait sortir et entrer la chose dans  son appareil buccal .Cela a duré cinq  bonnes minutes .On aurait dit qu'elle mâchait du chewing-gum et faisait des bulles !

     

    Pascale vient de me fournir l'explication de ces bulles  qui est tout autre et  bien plus passionnante et je vous invite à consulter le lien qu'elle m'indique .

    Dans le cas présent , il était dix heures du matin et la température n'était pas élevée . Je venais de voir la punaise déféquer et quelques minutes après , revenue  sur les lieux je vois une mouche scatophage qui paraît déguster quelque chose qui ressemble tout à fait en couleur et en consistance aux déjections fraîches de la punaise ...D'où mon interprétation de la scène .

     

     

     

     

     


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    Quelques mantes religieuses tentent de survivre malgré la canicule et la sécheresse dans les broussailles grillées par le soleil le long d'un petit chemin qui serpente sur les hauteurs du village .Il est très peu fréquenté et c'est une sécurité pour le peuple de l'herbe .Les insectes à mauvaise réputation souvent injustifiée ou exagérée , tout comme ceux qui ont simplement une sale tête  n'ont ici pas à craindre de recevoir  le coup de tatane assassin .

    Avant le dernier épisode de canicule , il y avait encore quelques rares sauterelles et quelques  hyménoptères attirés par des fleurs survivantes qui se comptaient sur les doigts d'une main . Les mantes pouvaient donc encore espérer se nourrir .

    Il ne reste plus maintenant que quelques  punaises .c'est la disette .

     

    Mantes religieuses .

     

     

    Mantes religieuses .

     

    La première paire de pattes dites  "pattes ravisseuses " est superbement équipée pour attraper les proies en se détendant et se repliant à la vitesse de l'éclair : épines fémorales ,épines tibiales , 1 épine terminale tibiale

     

    Mantes religieuses .

     

     

     

    Mantes religieuses .

     

     

    Mantes religieuses .

     

    La version brun/jaune est aussi représentée que la verte . Elle se mimétise parfaitement avec la végétation sur laquelle elle est à l'affût .

     

    Mantes religieuses .

     

     

    Mantes religieuses .

     

     

    Mantes religieuses .

    Yeux très écartés ,bombés ,  à facettes . J'aurais aimé qu'on voie distinctement les 3 ocelles présentes entre les antennes qui les complètent .La mante voit à 180° (sa tête est très mobile ) et en relief  .

     

    Mantes religieuses .

     

     

    Mantes religieuses .

     

     

    Mantes religieuses .

    La proie est  bien maintenue par les épines .Ici il est difficile de distinguer ses pattes des tarses de la mante !

     

    Mantes religieuses .

    Dégustation d'une sauterelle .

    Ici on distingue la tache noire pupillée de blanc sur la face interne des pattes avant .Quand la mante se sent menacée elle se dresse en déployant ses ailes et ces taches sur les pattes qui ressemblent à de gros yeux peuvent effrayer l 'adversaire .

     

    Mantes religieuses .

    Une des dernières punaises était au menu ce soir-là . 

     

    Plus rien ne bouge plus  dans ces broussailles . Les temps sont durs désormais , surtout pour les insectes qui ne sont pas phytophages .

    Je sais , certains  trouvent les mantes cruelles puisqu'elles mangent d'autres insectes , et ne les plaindront pas . C'est oublier que l'homme consomme lui aussi d'autres mammifères bien qu'il sache que des alternatives existent.


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    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    L'éryngium champêtre ,  plante aux feuilles coriaces et dentées et au graphisme élégant , a des tiges très ramifiées  .Les Romains qui en faisaient un usage médicinal important l'appelaient "centum capita" : l'herbe aux cent têtes .

    Lors de sa floraison , elle fait le régal de nombreux insectes .

    Cette année , avec la sécheresse , cette floraison fut très brève .

    Les photos que vous verrez ici sont le résultat de pas mal d'heures de patience  en plein soleil : le petit monde de l'herbe est réduit et il est devenu beaucoup plus craintif !

     

    La punaise graphosome italicum est , elle , omniprésente . Sa couleur dissuasive et son goût infect pour les prédateurs font qu'elle peut s'exposer hardiment et que , contrairement aux autres punaises , elle ne va pas se cacher sitôt qu'elle se sent observée .Il est vrai que la plupart du temps , elle est très occupée !

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Par ordre de fréquence décroissante vient ensuite la scolia hirta , guêpe solitaire au corps noir avec deux bandes jaunes sur l'abdomen et des ailes enfumées avec des reflets bleus .Ses pattes et son corps sont couverts de poils dressés , d'où son nom . Sa piqûre est douloureuse mais elle n'est pas agressive de nature .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

     C'est un papillon qui prend la troisième place : l'amaryllis .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Il lui arrive de faire la rencontre mortelle ...

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    En quatrième , et déjà beaucoup plus rare , vient l'isodontia mexicana , guêpe solitaire entièrement noire , de la famille des sphécidés . elle a les ailes fumées , l'abdomen relié au thorax par un long pétiole courbe . Elle mesure de 10 à30mm de long et n'est pas agressive .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    On trouve encore  quelques guêpes polistes .

    Longues de 13 à 18 mm . Antennes jaune-orangé , abdomen à l'extrêmité pointue . Très peu agressives .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Quelques bourdons aussi .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Pour ce qui est des insectes qui vont suivre je n'en ai vu cette année qu'un ou deux exemplaires !

    L'abeille charpentière ( xylocopa violacea ) est la plus grande des abeilles sauvages avec ses 30mm de long .

    Son corps noir est couvert de poils .

    Elle ne pique que si on l'agresse .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    La mouche cylindromya bicolor .

    Elle appartient à la famille des tachinaires.

    Elle a l'abdomen rouge , noir à la base , avec une marque noire triangulaire et des soies noires à son extrémité .

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

    Enfin la volucelle zonée .

    Cette photo est de 2019 : j'en vois de moins en moins et  pas une seule cette année .

    Malgré sa taille ( 2,5 cm ) et sa ressemblance avec un frelon, la volucelle zonée est une mouche de la famille des syrphes , inoffensive . Sa a tête est large avec des yeux brun-rouge , son abdomen jaune avec des bandes noires et ses pattes  brunâtres . Ses larves sont des parasites de celles des  frelons : la ressemblance la sert bien !

     

    Les hôtes du panicaut champêtre .

     

     


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    Au fond du jardin  survivent comme ils le  peuvent de vieux arbres assoiffés : un très grand conifère dont j'ai oublié le nom , un sycomore  et un cytise . A leur pied ont poussés des arbustes dont je vais devoir les débarrasser mais qui en attendant donnent à cet endroit un petit air de coin de forêt bien  tranquille .

    En faisant mon  petit tour  matinal  j' y ai découvert quelques exuvies restées accrochés : ceci est  d'autant moins surprenant qu'il ne pleut pratiquement  plus .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce sont apparemment des exuvies de cigales : avec le réchauffement climatique elles remontent donc jusqu'en Limagne .

    Je suppose que cette mue imaginale a dû avoir lieu fin juin .

    Ce qui m'a surprise  c'est que je n' ai pas entendu leur cymbalisation  alors que je suis souvent dans je jardin . Ont-elles été dévorées dès leur naissance ou bien parmi les quelques unes qu'il devait y avoir là  ne comptait-on  que des femelles ?

    En tout cas je ne cesserai jamais  de m'émerveiller devant le phénomène de la mue chez les arthropodes . C'est époustouflant de complexité et de perfection .

    Pour ce qui est de la cigale , sa vie est bien particulière : des années sous terre à l'état de larve ( selon l'espèce ) , et à peine un mois de vie à l'état d'imago !

     

    A noter que les pattes avant de la larve sont très efficacement équipées pour fouir le sol et creuser des galeries puisqu'elles se nourrissent des liquides contenus dans les racines .

     

     

     

     


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    Cette année il n'y a pas beaucoup d'odonates  sur les rives .

    Et on dirait que moins il y en a et plus ils sont craintifs

    Un soleil de plomb , du vent , une végétation déplumée et inhospitalière , ce n'est pas très accueillant !

     Si on veut avoir la chance d' en apercevoir , il faut se faire le plus invisible possible et ouvrir grand les yeux !

     

    Au sol , pas évident de les distinguer , on ne pense pas les voir là !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais attention , il y a des individus peu recommandables qui ont faim et qui guettent !

     

     

    Et la mort est là , brutale ,  sur un brin d'herbe .

     

     

     


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  • Les rares endroits qui ont provisoirement échappé aux énormes  mâchoires des engins communaux flambants neufs et où poussent encore quelques plantes qui piquent , sont une aubaine pour les insectes survivants et cela reste attractif  d'aller les y observer malgré les ordures  déposées à leur pied qui fermentent sous un soleil de plomb - mais  le vent qui persiste atténue leur fumet ...Et le contraste entre la grâce de la nature et ce que l'action "humaine"  - en fait , n'en est que plus frappant !

     

     

     

     

     

     


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